




Buena Vista Social Club : À la recherche du tempo perdu
Au cours du printemps 1996,un producteur anglais et un guitariste américain débarquent à La Havane.
Leur idée ? Réunir pour la première fois en studio des musiciens cubains et des griots du Mali. Finalement la rencontre n’aura pas lieu. A place, dans l’urgence, s’improvise un album où des musiciens de l’âge d’or mis à la retraite vont retrouver une seconde jeunesse et faire renaître une musique à l’abandon. Et avec elle toute une époque. Voilà pour la première fois l’histoire complète de l’album du Buena Vista Social Club, fruit de hasards, de rendez-vous manqués et d’un improbable alignement d’étoiles, qui s’est vendu à plus de huit millions d’exemplaires. Celle d’un film signé Wim Wenders qui, mieux qu’accompagner, va amplifier le phénomène et le rendre planétaire. Mais aussi l’histoire d’un pays résilient qui affronte une crise sociale et économique sans précédent. Cette histoire est racontée par un journaliste présent sur place à l’époque qui a rencontré la plupart des ac- teurs de cette aventure unique : Ibrahim Ferrer, Rubén González, Compay Segundo, Omara Portuondo, Eliades Ochoa, Ry Cooder, Nick Gold. L’histoire d’un miracle comme seul la musique sait en provoquer.

Artiste
Francis DORDOR
Francis Dordor est journaliste musical, ancien rédacteur en chef du mensuel Best et reporter à l’hebdomadaire les Inrockuptibles. Dans les années soixante-dix, il explore plus particulièrement la Soul Music et compte parmi les premiers en France à s’intéresser au reggae. Il séjourne à de nombreuses reprises en Jamaïque côtoyant les principales figures de la scène locale, notamment Bob Marley dont il réalise plusieurs interviews. Lors de son passage aux Inrockuptibles au milieu...
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